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Ké Ba (2016)

by Lou Fabien & Cie

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1.
2.
Messatge 05:35
Messatge Ségu qu’et estat trop balen Certes vous futes trop vaillant A pene barrat lou countreben A peine fermé le contrevent À l’escurade Dans la nuitée De s’en tourna a la bourgade D’aller à la ville Per Escoutat noste messatge ecouter notre message noste messatge notre message N’at pas granut d’esta tourrat Vous n’avez craint ni la gelée Ou d’eschenta coum un arrat ni tel un rat d’épouvanter Noste pousoères nos sorcières En partin un ta boun pe e En partant de si bon pied et courren dinqu’à la compagnie en courant vers la compagnie Per noste messatge pour notre message Per las carrères . dans les carreres Per oey que’ts balhan la cansoun Aujourd’hui, j’octroie la chanson E ne-t bam pas d’un loung sermoun je ne vous vais pas d’un grand sermon Coupa la teste Casser la tete En fait de jeu vive l’atout En fait d’amis cherche avant tout Non le nombre mais la valeur Si t’en as qu’un, mais quel bonheur au toun usatye.
3.
Bimbamboum 04:49
C’est à l’art de triompher, face aux chants de l’Élysée L’heure du bilan a sonné, ça déborde, mon crayon manifeste dérape, paniqué de ces faits. Je t’explique le topo, pot-pourri ricochant partisan pour déverrouiller nos pensées emprisonnées. On nous fait vraiment gober n’importe quoi et nous pauvres naïfs à tout ça, on y croit. On est vraiment que des gros cons cons cons cons cons consommateurs. Tout est prétexte à dépenser, leurs prêts à jeter mais faut bouffer, de la merde dans nos assiettes et bien chère, pour mieux nous contrôler et digérer au paradise. Boulot, mal au dos, impôts, c’est la fête à ma planète, à ma tête aux intérêts enterrés. L’or et l’art de manipuler,on se fait braquer nos bulletins de paix pour de la propriété privée. (Yeah i yeah) Collectionnade de bonnets d’âne, l’on marche cette aubade incapable de discerner la libertad. (Retour au Trad ) Refrain : C’est le baba, c’est le baba, c’est le baba, c’est le bim bam boum Badaboum big bang boum ban bang, Je pousse le slam, vague à l’âme sur dame macadam Mon warning Band lève le ban avant le bim bam « boum ». Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines et les cris sourds du pays qu'on enchaîne? Oué oué oué J’te dit que ça sent mauvais, une sorte de rapace dans une volière sur civière imaginaire. Engendrer la peur, diviser pour mieux régner, stratégie de la diversion pour détourner l’attention. ` Ils sont forts pour faire passer du poison sous nos ponts Refrain : Dégustation, protestation… C’est l’heure du procès-verbal Je porte plainte pour coups et blessures Je souffle mon anthem pour libérer mon délire onirique car L’homme est comme une plaie pour sa propre humanité. J’accuse… J’accuse la publicité qui décapite nos idées rêvées. J’accuse les infos nous éloignant des connaissances essentielles. J’accuse le mensonge dans les cahiers d’histoire là ou les rêves s’écorchent sur des barbelés. J’accuse les erreurs judiciaires, les horreurs hospitalières et leurs perfusions empoisonnées. J’accuse les banques et les politiques qui s’en donnent à cœur de piques. J’accuse l’eau potable dans nos chiottes et l’eau de chiottes dans nos gobelets J’accuse le bonheur prédéfini de leur aristocratie. J’accuse, J’accuse l’armée de faire la guerre… Dégustation, protestation…Solution Faut s’écouter, faut respecter, faut partager, faut s’accorder, faut rayonner Faut s’écouter, faut respecter, faut partager, faut s’accorder, faut s’libérer Comme un cartoon pour les pitchouns, Un kidnapping Ping pour les blings blings. N’attends pas que l’homme te parle du ciel pour lever la tête. Laisse les jouer aux pirates et s’enterrer avec leur tablette de branlette. Rendez vous avec la vie, une vie grandeur nature… Ton chemin ne dépend que de tes pensées plutôt que de dépenser pour avancer… Faut s’écouter, faut respecter, faut partager, faut s’accorder, faut rayonner Faut s’écouter, faut respecter, faut partager, faut s'libérer
4.
Contraire 07:23
Contraire Tout est tout et son contraire. Tout est le contraire de tout. Une nature morte au pays des vivants ne me ditent pas le contraire, ça serait contrariant. Du bruit dans le silence, le Ying dans le Yang. Il y a toujours le bon la brute au pays des truands. L’eau peut être brute comme le vent et le soleil. La beauté peut être l’eau, le vent et autres merveilles. J’ai choisi les mots contre les fusils Car mon semblable peut être mon pire ennemi. Aussitôt doux aussitôt fou, l’humain est comme ça, prêt à chasser le dernier loup. Les Arcs-Anges nagent dans cet épais brouillard Le diable les excitent, mais est-ce vraiment trop tard ?(flemmard) Des contraires qui se contrarient Business de terre, veut’on l’enfer ou l’paradis? Un oui pour 1 non. L’ange contre les démons. On détonne notre brutalité au service de nos contraires. On nous dresse à la sauvagerie comme des cons à traire. Innocents ou coupable, Résultats pas de pains sur toute les tables. Le noir et le blanc sont ressemblants par sa forme. Accepter le contraire c’est vivre dans son temps et les normes. Refrain: Comment connaitre la joie sans pleurs ? Comment connaitre la foi sans peurs ? Comment comprendre la nuit sans le jour ? Sans pile sombre ta face c’est comme ça pour toujours. Tout est tout et son contraire. Tout est le contraire de tout. Regarde les fleurs du monde s’ouvrent avec peu sans forcer, un véritable Louvre A contre nature, on respire les médias Théorie du complot au service de qui hein? De l’état. Droit dans le mur, que rest’il pour nos futurs ? L’on se repli au matériel laissant que des ordures. Au pied des marguerites, je ne sais plus ou j’habite. Je croyais être libre mais guette toujours le rapace. hélas Bien dans sa demeure il incarne le mal, Pouvoir de vivre contre pouvoir d ‘achat, Loyal? Pas d’arc-en-ciel sans pluie. J’aime les éclairs si derrière ça s’éclaircit. J’attend la chouette hululant la réalité, laissant derrière elle une trace blanche dans l’obscurité. Les oiseaux hauts et fiers virevoltent toujours sans promesses. Il n’y a que dans la nuit que les étoiles brillent en déesses. Innocents et coupables, Pas de jolies passages dans toutes nos fables. Fluctuat nec mergitur… on tiendra bon mes frères… pour sûr. Refrain: Comment connaitre la joie sans pleurs ? Comment connaitre la foi sans peurs ? Comment comprendre la nuit sans le jour ? Sans pile sombre ta face c’est comme ça pour toujours.
5.
Le Bébête show time C’est le bébête show time time time J’argumente ma contrariété dans une nouvelle tonalité. Faut dire qu’il y a belle lurette que ça ne tourne pas net sur cette planète. Ça finit sur mes lèvres en tas de vannes ouvertes au débats. Garde-à-vue à ciel ouvert, tout le monde sous le même couvercle et pieds dans le plat. Je remets le couvert vous parler de filets de girouettes, marionnettes étiquetées suspendues par des rennes au royaume illuminé. Ça brille de conneries en haut débit, ça mijote de tricheries en illimité. Brelans de marché et paris sur nos têtes, ça manie velu lulu le mono poly et p’tit pendu version pauvreté. Pas d’issue de secours prévue, les rêves sont tenus en laisse et on laisse faire. Ruse Roulette contre Roulotte de rustre, je fouine dans les dossiers secrets de polichinelle qui me frustre Refrain : Approchez approchez, c’est le bébête show time Venez voir la folie en 3D, c’est le bébête show time Approchez approchez. C’est le temps moderne, ou l’on s’enchaîne, c’est génial sur des chaînes télé, viser les futurs prisonniers. Les girouettes sont liées de la tête aux rêves, se laissent amarrer par l’amer réalité programmée mémé. Ils applaudissent leurs pirouettes éphémères progressant au pays des chimères. Résultats : des éducastreurs, de l’amour commercial, la folie des grandeurs en 3D quoi … Vendre de l’arme pour le prix d’une larme m’alarme. Je n’ai pas de compte à rendre à ces artifices, mais l’arôme de mes pensées décline toutes ces ordonnances séparatistes. Illusion de liberté dressée, ces majorettes aboient au pied levé les sales salades de ce berger. Pays enchanteur qui ne chante plus, le fabuleux dessin du ptit prince a fait son surplus… Je ne compte plus les moutons pour m’endormir, je regarde leur tour de con qui empire. C’est la ficelle qui fait le pantin et ce sont les guignols qui font les nœuds. Ta vie ne tient pas qu’à un fil, un fil rouge qui se résume à dire « ouai ». Mauvaise pioche, vas-y continue de creuser ton cocon enterré, le cercueil t’accueille, cordiablement désolé ! Barre-toi de cette faribole, dépoussière-toi du vécu, la pureté n’a jamais disparu. Active ton chant d’action, tu as assez purgé ta sentence depuis ta tendre enfance. Souris, vis et joue, tu te nommes homme avant tout. Le monde t’offre sa visite alors debout !!! Tire mes ficelles, je te lèverai mes doigts de morveux. Je marche où je veux, quand je veux, j’ai fait mes vœux. Je suis la marionnette à fleur de peur, sur la scène, jeux demeure Aux jeux de la Chaise musicale, je ne suis que « disc-jockey ». Tirons le rideau de cette satire moderne, coupons les cordons de ces bouffons de chiffons. Loi du plus fort, du plus beau et du plus riche, j’emmerde la hiérarchie, je tends vers l’anarchique. Ainsi font font font ici les ptits gens honnêtes, un ptit tour et puis s’en vont sur le banc des accusettes. Gare à Pinocchio, ce gourou dompteur de planète, il n’est bon qu’à vendre du rêve, du jetable sur le net. Sa carotte au bout de sa perche n’est qu’illusion contaminée. Leurs dés filés sont pipés mais mes papillons entrent en scène remplaçant les cravatés.
6.
Cercle 05:58
7.
L’école de la vie À l’école de la vie, j’ai vu des assassins de conscience et de sens, tout est pris pour un produit et chaque idée a son inséparable ennemi. J’ai vu des gars chanter l’hymne patriotique parlant de gloire et déguisés en guerrier. Certains même attendent le 14 juillet pour atteindre l’artifice de leurs prunelles pendant que d’autres cherchent encore leur repas dans des poubelles. Opéra sauvage dirigé par les ailes du délire. Opération ravage sur les pauvres abonnés au pire. Crois-moi la petite souris ne passe pas sous tous les lits. Se refaire les seins ou donner à manger à quelqu’un qui a faim. Voici le nouveau destin des humains. Plongé dans la ville des enfoirés, je m’effraie devant le grand écart des inégalités. Dur devoir que d’accepter, je remonte à la surface les yeux tournés vers de nus ages. Refrain Les sourires restent alors moi je reste La colombe reste alors moi je reste Les sourires des enfants, la beauté de la terre, de ses fleurs, de mes frères et mes sœurs réveilleront le monde alors moi je reste … J’avais cru entendre parler de terre promise, je vois un peuple soumis, du sang et des homicides. À chaque geste et chaque action, la bête humaine construit sa propre prison. S’instruire sur Tf1 ou regarder le cycle d’une fleur, c’est l’intelligence allant à l’encontre de la vie d’auteur. L’homme ne devient qu’un simple supporter de guerre de valeurs, de couleurs et de peurs. Regarde l’arrivée du monde électronique, tout le monde est au numérique pour toucher le 7ème ciel et finir 6 pieds sous terre, ça tactile la tactique de dépenser en penseurs insensés sans penser à l’appel de l’univers. Ça veut rouler sur l’Or or l’âme sous marbre ne peut éclore. À l’école de la vie, j’ai aussi vu les bords de mers dégouliner de kérosène et des oiseaux déguisés pour leur ultime soirée. Refrain J’ai vu des religions enfermer des gens, le seul mot admis tout haut étant « amen » ton enfant. ( Amen) J’ai vu des couples boxeurs, des faux sourires, des éducateurs en colère et une médecine qui assassine. R I P frères de la terre bleue en feu. Le massacre continue ici, on est tous responsables et tous cobayes de cette vie. Droit de-ci, droit de là, et doigt d’honneur par-derrière aux éditions hachettes ton bonheur. Penser ou dépenser, croire ou dé-croire, acheter sa liberté ou être juste libre, est ce que réfléchir c’est déjà désobéir? Ce qui ne peut danser au bord de mes lèvres s'en va hurler au fond de mon âme. Je quantise mes prières avançant d’un pas vers le phare, je n’y vois que des gyrophares pour faire taire mes idées. Je voudrais juste admirer les lampadaires du ciel, écouter le halo de la lune sans arrière-goût amer. Sa mère… Refrain Yeah, Moi je reste, Je reste comme une colombe heureuse au nid de l’infini paradis. Moi je reste car la beauté orchestre ma forêt à base de vie. Reste la colombe, la bonté de la terre, de ses fleurs, de mes frères et mes soeurs. Moi je reste moi je reste moi je reste
8.
Ké Ba 04:55
Ké Ba Au nom d’la Terre, du ciel et des Hommes Où sont passées nos belles farandoles ? je penses qu’il faut qu’on s’affole, A contre courant, j’amorce mes matoles. ké ba pa no no no. J’emporte avec moi le cadeau de mes aïeux un peu d’histoire à l’accent liquoreux. Il fait chanter ma voix de troubl’adour Le long des côtes jusqu’à l’Adour Je veux juste un peu d’amour… Regarde dans la prunelle de mes yeux, c’est un tournesol avec un béret qui fait feu à Monsanto, à Rockfeller, à rotchilde A toutes mes chansons, donne un même frain-re Je veux juste l’union des Hommes… Prêt à Porter l’accent d’ici , Que tu n’ trouveras pas chez Kiabi? C'est comme une Landes qui vous suit ! Un doux parfum sur mes habits. BAMBA Refrain : Ké ba Ké ba Ké ba Ké Bamba Ké ba Ké Bamba Retrouvons un air de fête sur un son de trompette je fais de l’artisanat, sens mes brassard de mauviette. Une musique qui chante la vie, voici notre campagnie. Bienvenue les amis, c’est ici le paradis, Effet garantie, c’est les fées compagnie. Univers de guir-Landes, l’amnistie du Pays d’Hollandes Pas de tapis rouge, juste des cartons jaune anis Pas de’politique ici, elles seront bien gardées nos brebis je veux juste voir danser mon païs. Are you ready ?? YEAHHHH. Are you ready ?? YEAHHHH Tourne sol tourne Do tourne LA tourne si ça te plaît. Happy hip-hop, une éclipse en esclop Trop de robocop, j’en ai marre je dit stop STOP Happy hip-hop, une éclipse en esclop , Pour ton biotope, fais péter la syncope. Refrain L’arrit sous pots, la man sou co Aci toustem la pats, aci jamès tapatje Mon pinada, mon accent sont de mon partie, le soleil en a fait le parie, Je t’envoie donc ma poésie Je fais mi Blanche et mes obstacles se déhanchent. Sur un fa ronde, je déclenche mes bombes Le sol attroffié de si l’a do récapitule mon désir do ré …. de s’élever ici et là mais ensemble.
9.
Les saisons 04:33
Les SAISONS Je me souviens des jours d’antan Dans mon car naval à remonter le temps Mon pays natal revient sur ma voirie Je le voit et l’écrit comme je le prescrit. Bien plus d’aurore que d’horreurs La comtoise berçait le ton de toute heure. Violons accordés entre voisins et amis En harmonie sur la portée de cette symphonie patrie. Pas de premier violon mais une fête a chaque moisson. Ils avaient un Truc les anciens, Comme qui dirait rattaché à la terre au quotidien. De l’ultra son à l’unisson roucoulant les saisons Sous leur semelles usées, leur secret terre alimentaire. Un jardin en guise de pharmacie, il a fallu se soigner juste après la grande guerre. Mon beau miroir, que s’est il passé sur mon territoire ? L’hiver au coin du feu c’était mieux. L’été au frais du chai c’était parfait. Authentique et naturel, Artisan, paysan, hôtelier, fournisseurs et conteur… ils avaient les clefs, leur recettes de la vie. Nous étions leur graine qu’ils ont semé sur dame dune, Nous sommes à présent la nature au chevet de dame tune. Les nouveaux seront anciens sans le même destin ni four à pain. Le soleil continuera de briller sans carte postales ni blé. Un uniforme tapis de souvenirs à mes souliers. Me reste la grande tablée avec les cousins et les cousines Pour se conter l’histoire des grands papés. De l’ultra son à l’unisson roucoulant les saisons J’ai nommé mon coq Lico décrétant sa larme à l’œil Sa crête a longtemps fait peur mais son cri continue de s’émaner. Oyé oyé brave gens de tout temps, Constatons que le fossé s’est creusé entre vers forgé et culture plastifié. À mesure que le temps passe, la langue régionale se perd dans l’espace Et nous l’on se disperse à la téléréalité, même rengaine, même tonalité. Le chromatique a remplacé le diatonique, Dans ce nouveau monde dodécaphonique Le rondeau d’antan faisait pourtant danser tous nos héros Lorsque la terre nous payé sa tournée. Dégradage horaire et décalage de terre, Mon esprit a fait ses valises rempli de laine de moutons et de boutons de haine. Les saisons donnent la main entre anciens et nouveaux né, J’aime vagabonder dans ma landes de 1000 rondes, Moi je trinque à la beauté du passé. De l’ultra son à l’unisson roucoulant les saisons.
10.
Merci 04:38
Merci Juste une chanson pour les sourds au pays des sirènes, Pour ceux qui illuminent nos obscurités. Pour ceux qui ouvrent grande leurs portes aux épuisés, Pour ceux qui donnent leur sang aux accidentés Pour ceux qui coexistent avec l’immensité. Aux forêts qui absorbent nos carbonades. Pour ceux qui défendent les bonnes actions, prêts à recevoir la « tumade ». Aux peuples migrateurs qui gardent la foi du cycle Aux hippies hip-hop qui ont la joie de vivre et recyclent. Pour ceux qui chantent encore les hymnes de nos campagnes. Pour ceux qui veulent améliorer le monde, éviter les caprices des cieux qui grondent. Pour ceux qui distillent la paix dans ce monde en guerre Aux meneurs manifestes, ces robins humanitaires, Pour ceux qui ne consomment pas le crime. Qui continuent de croire aux pays des comptines Aux pacifistes, marginaux utopistes sans colère. Et aux marcheurs sans frontières qui cessent le feu d’une prière. MERCI Ode à la vie, eau de la vie merci. Pour ceux qui font d’un caillou un éternel ami. Qui présentent leurs mains à l’infini et disent merci à la vie. À la pluie et au beau temps qui purifient nos lubies. Et aux dernières ethnies, fidèles à leurs esprits. Aux nouveaux poètes qui parfument les armes de mirages qui déposent leurs sabres et qui embrassent leur rages. Pour ceux qui circulent en roulotte, bercés de simplicité Et aux artistes qui résistent malgré les reformes des députés. Pour ceux qui restent jeunes saupoudrant nos journées de bonheur, Et aux humanistes qui rêvent d‘un monde meilleur Une chanson pour ceux qui animent la vie sans dynamites Et pour ceux qui méditent plus qu’ils militent. Pour ceux qui pardonnent, qui acceptent et se relèvent Qui croquent la pureté comme un doux parcours de sève. Merci aux enfants qui ont rangé leurs ptits soldats (hard-cor) et aux crapauds qui croient encore. MERCI Refrain : Ode à la vie, eau de la vie, merci. MERCI À Kerry James et sœur Kenny, la douceur de Thérésa Amma et Ganhdi Aux actions de l’abbé pierre, même plus cotées en bourse Aux sketchs de Coluche et à Dieudo qui relaie sa course. Aux grands enfants qui admirent notre petite ourse merci pour ceux qui échangent leurs ressources. à la lune qui convoque ma plume et aux Chérubins qui donnent la main aux urbains. Pour ceux qui donnent du présent sans changes. A cœur vaillant ou fainéant, il y a cœur dedans. Pour ceux qui n’excluent pas la tradition Qui envoient leurs messages par de preux pigeons. Aux vibrations qui déploient leurs ondes aux papillons, Pour faire bouger les peuples par millions. Aux notes qui se donnent la main pour nous ouvrir d’autres dimensions. Et à la beauté de nos plantes charmées d’attention. Et pour les souriants au levé de l’aurore.

about

Ké ba ( Gasconscient )

Lou Fabien & Cie conjugue musique urbaine et musique traditionnelle dans son album “Ké ba” . Au travers de ces influences diverses (cercle circassien, hip hop, scottish, rondo…), accordéon, trompette, percussions et compagnie sonnent le tocsin afin de réveiller un élan de solidarité et d’ouverture sur le monde.
Crier ensemble haut et fort : “Amasse que gagneram toustem”.
Et donc “ ké ba”!
Chanter, festoyer sur un air de fugue plein SUD qui défend les valeurs de la terre et du folklore, d’aqui et de là-bas. Lou Fabien & Cie donne la main au passé et à la modernité, créant une ronde entre anciens et nouveaux nés.

Invité : Guilhem Desq (vielle à roue), Julie Dardey (Choeurs), Arnaud Juan (Guitare )

Paroles & Musique : Deyts Fabien ( Lou )
Prise de son / Mixage : Chacapa Studio ( Roquefort )
Mastering : Globe Audio
Réalisation Graphique : Margot Hincker
Contact:
cieloufabien@gmail.com
facebook.com/Lou.Fabien.et.Cie

credits

released April 20, 2016

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Lou Fabien & Cie Aquitaine, France

Lou Fabien & Cie, c’est cinq amis qui veulent voir les gens se donner la main, chanter, valser, festoyer, rêver, sur un air de fugue qui défend les valeurs de la terre et du folklore d’aqui et de la bas, Lou Fabien & Cie donnent la main au passé et à la modernité, créant le lien entre anciens et nouveaux nés… ... more

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