Le Bébête show time

C’est le bébête show time time time

J’argumente ma contrariété dans une nouvelle tonalité.
Faut dire qu’il y a belle lurette que ça ne tourne pas net sur cette planète.
Ça finit sur mes lèvres en tas de vannes ouvertes au débats.
Garde-à-vue à ciel ouvert, tout le monde sous le même couvercle et pieds dans le plat.
Je remets le couvert vous parler de filets de girouettes, marionnettes étiquetées suspendues par des rennes au royaume illuminé.

Ça brille de conneries en haut débit, ça mijote de tricheries en illimité.
Brelans de marché et paris sur nos têtes, ça manie velu lulu le mono poly et p’tit pendu version pauvreté.
Pas d’issue de secours prévue, les rêves sont tenus en laisse et on laisse faire.
Ruse Roulette contre Roulotte de rustre,
je fouine dans les dossiers secrets de polichinelle qui me frustre

Refrain :
Approchez approchez, c’est le bébête show time
Venez voir la folie en 3D, c’est le bébête show time
Approchez approchez.

C’est le temps moderne, ou l’on s’enchaîne, c’est génial sur des chaînes télé,
viser les futurs prisonniers.
Les girouettes sont liées de la tête aux rêves, se laissent amarrer par l’amer réalité programmée mémé.
Ils applaudissent leurs pirouettes éphémères progressant au pays des chimères.
Résultats : des éducastreurs, de l’amour commercial, la folie des grandeurs en 3D quoi …

Vendre de l’arme pour le prix d’une larme m’alarme.
Je n’ai pas de compte à rendre à ces artifices,
mais l’arôme de mes pensées décline toutes ces ordonnances séparatistes.
Illusion de liberté dressée, ces majorettes aboient au pied levé les sales salades de ce berger.
Pays enchanteur qui ne chante plus,
le fabuleux dessin du ptit prince a fait son surplus…

Je ne compte plus les moutons pour m’endormir, je regarde leur tour de con qui empire.
C’est la ficelle qui fait le pantin et ce sont les guignols qui font les nœuds.
Ta vie ne tient pas qu’à un fil, un fil rouge qui se résume à dire « ouai ».
Mauvaise pioche, vas-y continue de creuser ton cocon enterré,
le cercueil t’accueille, cordiablement désolé !

Barre-toi de cette faribole, dépoussière-toi du vécu, la pureté n’a jamais disparu.
Active ton chant d’action, tu as assez purgé ta sentence depuis ta tendre enfance.
Souris, vis et joue, tu te nommes homme avant tout.
Le monde t’offre sa visite alors debout !!!

Tire mes ficelles, je te lèverai mes doigts de morveux.
Je marche où je veux, quand je veux, j’ai fait mes vœux.
Je suis la marionnette à fleur de peur, sur la scène, jeux demeure
Aux jeux de la Chaise musicale, je ne suis que « disc-jockey ».
Tirons le rideau de cette satire moderne, coupons les cordons de ces bouffons de chiffons.
Loi du plus fort, du plus beau et du plus riche,
j’emmerde la hiérarchie, je tends vers l’anarchique.
Ainsi font font font ici les ptits gens honnêtes,
un ptit tour et puis s’en vont sur le banc des accusettes.
Gare à Pinocchio, ce gourou dompteur de planète,
il n’est bon qu’à vendre du rêve, du jetable sur le net.
Sa carotte au bout de sa perche n’est qu’illusion contaminée.
Leurs dés filés sont pipés mais mes papillons entrent en scène remplaçant les cravatés.