Merci

Juste une chanson pour les sourds au pays des sirènes,

Pour ceux qui illuminent nos obscurités.
Pour ceux qui ouvrent grande leurs portes aux épuisés,
Pour ceux qui donnent leur sang aux accidentés
Pour ceux qui coexistent avec l’immensité.
Aux forêts qui absorbent nos carbonades.
Pour ceux qui défendent les bonnes actions, prêts à recevoir la « tumade ».
Aux peuples migrateurs qui gardent la foi du cycle
Aux hippies hip-hop qui ont la joie de vivre et recyclent.
Pour ceux qui chantent encore les hymnes de nos campagnes.
Pour ceux qui veulent améliorer le monde, éviter les caprices des cieux qui grondent.
Pour ceux qui distillent la paix dans ce monde en guerre
Aux meneurs manifestes, ces robins humanitaires,
Pour ceux qui ne consomment pas le crime.
Qui continuent de croire aux pays des comptines
Aux pacifistes, marginaux utopistes sans colère.
Et aux marcheurs sans frontières qui cessent le feu d’une prière. MERCI

Ode à la vie, eau de la vie merci.

Pour ceux qui font d’un caillou un éternel ami.
Qui présentent leurs mains à l’infini et disent merci à la vie.
À la pluie et au beau temps qui purifient nos lubies.
Et aux dernières ethnies, fidèles à leurs esprits.
Aux nouveaux poètes qui parfument les armes de mirages
qui déposent leurs sabres et qui embrassent leur rages.
Pour ceux qui circulent en roulotte, bercés de simplicité
Et aux artistes qui résistent malgré les reformes des députés.
Pour ceux qui restent jeunes saupoudrant nos journées de bonheur,
Et aux humanistes qui rêvent d‘un monde meilleur
Une chanson pour ceux qui animent la vie sans dynamites
Et pour ceux qui méditent plus qu’ils militent.
Pour ceux qui pardonnent, qui acceptent et se relèvent
Qui croquent la pureté comme un doux parcours de sève.
Merci aux enfants qui ont rangé leurs ptits soldats (hard-cor)
et aux crapauds qui croient encore. MERCI

Refrain :
Ode à la vie, eau de la vie, merci. MERCI

À Kerry James et sœur Kenny, la douceur de Thérésa Amma et Ganhdi
Aux actions de l’abbé pierre, même plus cotées en bourse
Aux sketchs de Coluche et à Dieudo qui relaie sa course.
Aux grands enfants qui admirent notre petite ourse
merci pour ceux qui échangent leurs ressources.
à la lune qui convoque ma plume
et aux Chérubins qui donnent la main aux urbains.

Pour ceux qui donnent du présent sans changes.
A cœur vaillant ou fainéant, il y a cœur dedans.
Pour ceux qui n’excluent pas la tradition
Qui envoient leurs messages par de preux pigeons.
Aux vibrations qui déploient leurs ondes aux papillons,
Pour faire bouger les peuples par millions.
Aux notes qui se donnent la main pour nous ouvrir d’autres dimensions.
Et à la beauté de nos plantes charmées d’attention.

Et pour les souriants au levé de l’aurore.